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mercredi 30 mai 2007

Essaouira, histoire de la ville

Dès le moyen age, les Navigateurs Portugais y créaient un comptoir qu’ils nommaient Mogador…de là ils exportent le sucre…. Les pirates en fonts aussi une de leur base arrière.
En 1765, le sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdellah fait construire à Mogador un port pour développer le commerce vers l’Europe et l’Amérique.
Le sultan fait appel aux services d’un ingénieur français originaire d’Avignon, Théodore Cornut pour dessiner le plan de cette agglomération. Seule cité de l’ancien Maroc à bénéficier d’un plan d’urbanisme, cette nouvelle ville sera baptiser Essaouira, « la bien dessinée »
Théodore Cornut, dessina des remparts à la Vauban, des rues larges et
rectilignes et trois quartiers principaux destinés à accueillir respectivement les musulmans, les juifs et les chrétiens. Pour ces derniers on bâtissait même des maisons d’inspiration européenne avec plusieurs étages et de larges fenêtres extérieures.
Depuis sa fondation au XVIIIème siècle et jusqu'au début du XXème siècle, Essaouira a joué un rôle fondamental en tant que port international d’échange commercial entre le Maroc et le reste du monde. Plusieurs consulats ainsi que des négociants de différents pays s'y sont établis.
Comme toutes les centres historiques du Maroc Essaouira recèle d’importants monuments historiques de grande valeur architecturale :Les remparts, La Sqala de la médina, le bastion de Bab Marrakech, les portes de la médina et la Mosquée Ben Youssef.

mercredi 16 mai 2007

Essaouira, une âme cosmopolite

Où dormir à Essaouira?

Située à l'intersection de plusieurs "mondes", arabe, berbère, africain, européen, elle a bâti sa prospérité sur le commerce, longtemps entre les mains d'une importante communauté juive.
Essaouira a été, et demeures, cosmopolite. Arabes, Berbère, Juifs, Noirs africains et Européens ont contribués à forger l’âme de cette ville. Côté mer, la cité s’ouvrait sur les échanges avec l’Europe ; côté terre, elle attirait les tribus voisines : au nord les Chiadma, arabes, et au sud les Haha, berbères.
Dés sa création, une communauté de juifs commerçants s’est installée dans la citadelle. Elle se distinguait notamment dans le travail d’orfèvre, comme certains berbères avec lesquels elle
échangeait des motifs.
De nombreux descendants d’esclaves noirs achetés par les sultans alaouites composent également la population souirie. Islamisés, ils conservent toutefois des traditions animistes au sein des fameuses confréries gnaoua.
Enfin, depuis une dizaine d’années, des français s’installent dans la région de façon saisonnière ou plus régulière, pour une paisible retraite ou un investissement dans le tourisme, à quelques heures de Marrakech